Une rame du métro parisien, en janvier 2020 (illustration)
©BERTRAND GUAY / AFP
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Economie
Orange avec Media Services, publié le mercredi 23 février 2022 à 15h40
Le torchon brûle toujours entre syndicats et direction sur la question de la revalorisation des salaires, au coeur de la grève qui avait déjà affecté les transports d’Île-de-France vendredi 18 février.
Un appel à la grève “illimitée” a été lancé par plusieurs syndicats d’agent de la RATP, après des négociations infructueuses sur les salaires, selon BFM Paris. Les organisations syndicales appellent ainsi à un mouvement social sur l’ensemble du réseau RATP à compter du vendredi 25 mars, pour une durée indéterminée, selon la chaîne d’actualité locale, qui révèle l’information mercredi 23 février.
“Si on doit repartir dans un mouvement, il sera illimité. Les mouvements ponctuels et perlés ont peu d’impact”, avait déclaré la semaine dernière Bastien Berthier, conducteur métro et membre du syndicat FO-RATP à l’antenne de la chaine d’information francilienne.
Selon la même source, l’ensemble des organisations syndicales de la RATP ont signé l’appel à la grève, à l’exception de la CGT qui doit communiquer sa décision dans les prochaines 48 heures.
Vendredi 18 février, les habitants de la région parisienne avaient été confrontés à une grève de la RATP pour les salaires, la première massive depuis le début de la pandémie, mais Paris n’avait pas été paralysée malgré des bouchons importants sur les routes d’Ile-de-France. La direction de la RATP avait compté “moins d’un quart de grévistes dans l’entreprise, très concentrés sur les métiers de la conduite”. Les syndicats avaient eux salué une “mobilisation réussie” et laissé entrevoir d’autres actions face au blocage des négociations.
Sur fond d’inquiétude provoquée par l’ouverture à la concurrence, les syndicats réclament au moins 3% d’augmentation quand la direction leur propose 2,7% en moyenne, dont seulement 0,4% pour tout le monde, le reste étant individualisé. Des négociations ont eu lieu mais elles se sont conclues sur une tonalité très différente : la direction s’est félicitée des mesures prises, en annonçant notamment une prime de 200 euros net pour les plus bas salaires (24.000 salariés au total).
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