Publié le 6 févr. 2022 à 14:53Mis à jour le 6 févr. 2022 à 15:17
« Jamais un président ne s’était attaqué à l’islamisme comme l’a fait Emmanuel Macron », a assuré Marlène Schiappa, invitée en première partie du Grand rendez-vous Europe 1 – CNews – « Les Echos ». A moins de deux mois du scrutin présidentiel et au lendemain des meetings de campagne de Marine Le Pen et d’ Eric Zemmour , la ministre déléguée auprès du ministre de l’Intérieur chargée de la Citoyenneté a étayé ses propos en rappelant le discours des Mureaux d’Emmanuel Macron pour dénoncer le séparatisme islamiste , l’installation de cellules locales dans tous les départements, la fermeture de nombreux organismes et le contrat d’engagement républicain qu’elle a lancé et qui encadre les subventions destinées aux associations.
Signe de son implication, Marlène Schiappa a souligné qu’elle se rendait ce lundi à Trappes, ville où le taux de départs pour le djihad a été le plus élevé de France entre 2014 et 2016. Une ville qu’elle connaît bien pour y avoir délocalisé son ministère pendant trois jours en mai 2018, alors qu’elle était secrétaire d’Etat à l’Egalité entre les femmes et les hommes, a-t-elle rappelé.
« Alimenter l’usine médiatique »
Transfuge récent du RN, devenu le mois dernier le porte-parole d’Eric Zemmour, Gilbert Collard, invité du Grand rendez-vous juste après Marlène Schiappa, n’a pas manqué l’occasion de la critiquer sur son déplacement à Trappes. « Ce n’est pas parce qu’elle se déplace qu’elle déplace les problèmes. Ce tourisme politique est fait pour alimenter l’usine médiatique. » « Là où le salafisme s’est imposé, il y a une sous-culture salafiste qui l’emporte sur la culture républicaine », a-t-il assené.
Quant à la campagne présidentielle, Marlène Schiappa l’a jugée « pas sérieuse » et « rabougrie ». Gilbert Collard a pour sa part réagi aux attaques de Marine Le Pen qui, dans un entretien publié jeudi par « Le Figaro », a chargé le « communautarisme » de son rival Eric Zemmour et estimé qu’il était entouré de « quelques nazis ». Marine Le Pen « parle comme Mélenchon quand elle s’en prend au communautarisme », a-t-il dit. « J’étais contre la ‘Jean-Marie Lepenisation” mais j’ai toujours dit que la dédiabolisation était un piège à cons. On me l’a d’ailleurs reproché et c’est à partir de ce moment-là qu’on m’a mis au rancart », a-t-il lancé. Il n’empêche, Gilbert Collard a un rêve, celui d’une « réconciliation » entre les deux partis d’extrême droite. Réconciliés, « on sera au deuxième tour », a-t-il prédit.
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