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Biden pas sûr qu’il serait «sage» pour Zelensky de quitter l’Ukraine actuellement
Le président américain Joe Biden s’est demandé vendredi s’il serait «sage» pour le président Volodymyr Zelensky de quitter l’Ukraine actuellement pour se rendre à une conférence internationale, en estimant que c’était à lui de prendre cette décision.
«Dans une quête d’issue diplomatique, cela pourrait ne pas être, cela pourrait être l’option la plus sage, mais la décision lui revient», a déclaré Joe Biden sans trancher clairement, alors que se pose la question que Volodymyr Zelensky se rende à la Conférence sur la sécurité de Munich, qui rassemble jusqu’à dimanche de nombreux dirigeants internationaux.
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«Encore une chance d’éviter une effusion de sang», estime Johnson
Le premier ministre britannique Boris Johnson a estimé vendredi soir qu’il existait «encore une chance d’éviter une effusion de sang inutile» en Ukraine, appelant les occidentaux à la «solidarité», avant de se rendre à la conférence sur la sécurité de Munich (Allemagne).
Le renforcement des troupes russes à la frontière avec l’Ukraine s’est poursuivi, bien que Moscou affirme le contraire, a assuré Downing Street, évoquant le chiffre de 7000 militaires russes supplémentaires. Les Etats-Unis ont évoqué un total de 150.000 aux frontières de l’Ukraine et même 190.000 en comptant les forces séparatistes, selon un responsable américain.
«Il y a encore une chance d’éviter une effusion de sang inutile, mais cela nécessitera que les occidentaux affichent une solidarité au-delà de tout ce que nous avons vu dans l’histoire récente», a déclaré Boris Johnson dans un communiqué.
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Biden se dit «convaincu» que Poutine a décidé d’attaquer l’Ukraine, «dans les prochains jours»
Joe Biden s’est dit vendredi «convaincu» que le président russe Vladimir Poutine avait «pris la décision» d’envahir l’Ukraine, ajoutant qu’il n’était «pas trop tard» pour la diplomatie.
«Je suis convaincu qu’il a pris la décision. Nous avons des raisons de le penser», a déclaré le président américain dans une allocution depuis la Maison-Blanche. Tant qu’une invasion ne s’est pas produite, «la diplomatie est toujours une possibilité», a-t-il ajouté, soulignant que le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken devait rencontrer son homologue russe Sergueï Lavrov jeudi en Europe.
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«Il faut éviter le pire», Macron va s’entretenir dimanche avec Poutine
Le président français Emmanuel Macron va s’entretenir dimanche par téléphone avec son homologue russe Vladimir Poutine et samedi avec l’Ukrainien Volodymyr Zelensky pour tenter d’«éviter le pire» en Ukraine, a déclaré vendredi soir l’Elysée.
«Notre devoir c’est encore d’éviter le pire (..) Nous pensons que nous avons toujours la possibilité de dissuader le président Poutine de procéder à l’attaque de l’Ukraine», a indiqué la présidence française.
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Cyberattaques visant l’Ukraine : Londres accuse à son tour Moscou
Le Royaume-Uni a à son tour imputé vendredi soir à la Russie les cyberattaques qui ont visé le secteur financier ukrainien, dans lesquelles Moscou a nié toute implication.
«Le gouvernement britannique juge que le renseignement militaire russe (GRU) était impliqué dans les attaques» informatiques «cette semaine (…) contre le secteur financier en Ukraine», a déclaré un porte-parole du ministère des Affaires étrangères dans un communiqué.
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Les États-Unis sont «prêts» si la Russie essaie d’utiliser les ressources en énergie comme levier
Les Etats-Unis se sont dit «prêts» vendredi en cas d’utilisation par la Russie des ressources en énergie comme levier de pression, alors que Washington affirme que le gazoduc Nord Stream 2 n’entrera pas en activité si Moscou venait à attaquer l’Ukraine.
«Nous avons pris des mesures (…) pour nous coordonner avec les plus grands consommateurs d’énergie et les producteurs d’énergie pour nous assurer que nous ayons des approvisionnements continus en énergie, et des marchés de l’énergie stables», a soutenu le conseiller adjoint à la sécurité nationale pour l’économie internationale de la Maison Blanche, Daleep Singh.
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Berlin et Paris demandent à Moscou d’«appeler à la retenue»
La France et l’Allemagne ont exhorté vendredi la Russie à «user de son influence» sur les séparatistes de l’Est de l’Ukraine «pour appeler à la retenue et contribuer à la désescalade».
«La multiplication des violations du cessez-le-feu le long de la ligne de contact au cours des derniers jours est extrêmement préoccupante», affirment les chefs de la diplomatie allemande et française Annalena Baerbock et Jean-Yves Le Drian dans une déclaration commune. Ils «condamnent l’utilisation d’armes lourdes et les tirs sans distinction sur des zones civiles».
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Les sanctions feraient de la Russie un «paria» si elle envahit l’Ukraine
Les sanctions internationales promises par les États-Unis si le président russe Vladimir Poutine décide d’envoyer des troupes envahir l’Ukraine feront de la Russie un «paria», a prévenu vendredi un haut responsable de la Maison-Blanche.
«Elle deviendrait un paria pour la communauté internationale. Elle sera isolée des marchés financiers mondiaux et privée des apports technologiques les plus sophistiqués», a déclaré à des journalistes le conseiller adjoint à la sécurité nationale pour l’économie internationale de la Maison-Blanche, Daleep Singh.
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La Russie est «responsable» des dernières cyberattaques visant l’Ukraine
Les États-Unis ont accusé vendredi la Russie d’être «responsable» des dernières cyberattaques ayant visé mardi plusieurs sites internet militaires officiels ukrainiens et deux banques publiques, des attaques pour lesquelles le Kremlin avait nié toute responsabilité.
«Nous pensons que l’État russe est responsable des vastes cyberattaques contre des banques ukrainiennes cette semaine», a affirmé Anne Neuberger, conseillère de la Maison-Blanche sur les piratages informatiques, au moment où les tensions sont à leur comble dans la crise avec la Russie autour de l’Ukraine.
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Troupes russes : la «plus grande» concentration militaire depuis la Guerre froide, selon l’OTAN
L’Europe est confrontée avec la présence, selon les Occidentaux, d’environ 150.000 soldats russes près de la frontière ukrainienne, à «la plus grande concentration de troupes militaire» depuis la Guerre froide, a estimé vendredi soir le secrétaire général de l’Otan.
C’est «beaucoup plus que des manoeuvres» et «la Russie est assurément en mesure, sans autre forme d’avertissement, d’attaquer» l’Ukraine, a dit Jens Stoltenberg à la chaîne de télévision allemande ZDF.
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Ukraine, Otan, missiles : quelles sont les revendications russes ?
Après avoir amassé plus de 100.000 soldats aux frontières ukrainiennens, le Kremlin a entamé des négociations avec les États-Unis et l’Alliance atlantique sur son statut en Europe. Quelles sont ses revendications ?
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L’évacuation de civils est une manoeuvre «cynique» de Moscou
Le gouvernement américain a qualifié vendredi manoeuvre «cynique» l’annonce de l’évacuation vers la Russie de civils de l’Est de l’Ukraine, y voyant les préparatifs à une attaque militaire de Moscou.
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Pays-Bas : des équipements militaires, dont des fusils de précision, pour l’Ukraine
Les Pays-Bas enverront à Ukraine des équipements militaires, dont des fusils de précision et des casques, pour l’aider à se défendre en cas d’attaque russe, a annoncé vendredi le ministre néerlandais des Affaires étrangères Wopke Hoekstra. «L’Ukraine doit être capable de se défendre contre une possible attaque militaire russe sur son propre territoire», a déclaré le ministre dans un communiqué. Les seules armes mortelles que le gouvernement néerlandais enverra à l’Ukraine sont 100 fusils de précision, accompagnés de 30.000 munitions, a-t-il précisé.
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Il fournira également à Kiev 3000 casques et 2000 gilets pare-balles «pour la protection personnelle des parties vitales du corps». Les Pays-Bas livreront ensuite 30 détecteurs de métaux, deux robots pour détecter les mines navales, deux radars de surveillance du champ de bataille et cinq radars de repérage d’armes devant aider les soldats à déterminer la provenance des tirs. En janvier, l’Allemagne avait souligné qu’elle n’enverrait pas d’armes à l’Ukraine et offert à la place 5.000 casques militaires, une décision qui avait été qualifiée de «blague absolue» par le maire de Kiev Vitali Klitschko.
Biden va s’exprimer sur la crise avec la Russie ce vendredi à 22h heure française
Le président des Etats-Unis Joe Biden va s’exprimer de nouveau sur la crise avec la Russie autour de l’Ukraine ce vendredi à 16H00 (22h en France), alors que les tensions sont à leur comble, a annoncé la Maison-Blanche.
Il fera le point devant les caméras sur les «efforts» diplomatiques et sur «le déploiement de troupes militaires par la Russie à la frontière avec l’Ukraine», selon la présidence. Son discours interviendra juste après une nouvelle réunion téléphonique de crise avec les dirigeants des pays alliés de Washington, prévue à 14H30 (20h30 en France).
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Si la guerre a lieu, elle sera d’une très haute intensité, avec un recours extrêmement violent à l’artillerie»
Le risque d’une invasion de l’Ukraine par la Russie est «très élevé», a dit le président américain Joe Biden ce jeudi, à un moment d’extrême tension. Une attaque est possible «dans les prochains jours», a-t-il encore dit aux journalistes.
Pour Joseph Henrotin, rédacteur en chef de la revue Défense et sécurité international, «Tout dépend en fin de compte de ce que l’on entend par «invasion de l’Ukraine». Ce n’est pas blanc ou noir, concrètement la Russie dispose d’une capacité militaire suffisante à la frontière pour sécuriser l’annexion des républiques séparatistes de la région du Donbass, voire d’effectuer des prises de gage territoriales, peut-être sur la ville de Marioupol située sur la mer d’Azov».
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Kamala Harris aux pays baltes : l’engagement des États-Unis à protéger leurs alliés est «inébranlable»
L’engagement des Etats-Unis à protéger leurs alliés de l’Otan est «inébranlable», a assuré vendredi la vice-présidente des Etats-Unis Kamala Harris lors d’un entretien avec des dirigeants des pays baltes. «Je reconnais les menaces», a-t-elle déclaré à propos des tensions autour de l’Ukraine.
«Nous sommes à vos côtés sur cette question et sur bien d’autres», a-t-elle assuré à ses interlocuteurs, en marge de la Conférence sur la sécurité de Munich, soulignant que les garanties de protection mutuelles prévues par le traité de l’Otan étaient «inébranlables».
Blinken dénonce des «provocations» russes en vue d’une «agression»
Le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken a déclaré vendredi voir dans la flambée de heurts en cours dans l’Est ukrainien «un scénario» de «provocations» conçu par les Russes en vue de justifier une attaque de l’Ukraine. Les événements des «dernières 24/48 heures» font «partie d’un scénario déjà en place, qui consiste à créer de fausses provocations, puis à répondre à ces provocations et enfin à commettre une nouvelle agression contre l’Ukraine», a-t-il accusé lors d’un discours à la Conférence sur la sécurité de Munich.
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«Alors que nous faisons tout ce qui est en notre pouvoir pour indiquer clairement qu’il existe une voie diplomatique» à cette grave crise entre les Occidentaux et la Russie, «nous sommes profondément préoccupés par le fait que ce n’est pas la voie dans laquelle la Russie s’est engagée», a déploré le diplomate. Antony Blinken avait formulé des accusations similaires jeudi devant le Conseil de sécurité de l’ONU.
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Les séparatistes pro-russes ordonnent l’évacuation de civils vers la Russie
Les séparatistes pro-russes de l’Est de l’Ukraine ont annoncé vendredi l’évacuation de civils vers la Russie voisine, accusant Kiev de préparer une invasion après une flambée des heurts. «Aujourd’hui, un départ massif et centralisé de la population est organisé vers la Fédération de Russie, en premier lieu, les femmes, les enfants et les personnes âgées doivent être évacués», a déclaré Denis Pouchiline, qui dirige la «République populaire de Donetsk», dans une vidéo publiée sur son compte Telegram.
«Afin d’éviter des victimes parmi les civils, j’appelle les habitants de la république (…) à partir dans les délais les plus brefs vers le territoire de la Fédération de Russie», a dit aussi le chef de la «République populaire de Lougansk», Léonid Passetchnik, dans un communiqué diffusé par les médias locaux.Selon eux, l’armée ukrainienne prépare une offensive pour envahir leurs deux régions.
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Macron appelle à la «cessation» des bombardements
Emmanuel Macron a appelé vendredi à Bruxelles à la «cessation des actes militaires» qui «se sont multipliés» dans l’Est de Ukraine où «la pression militaire russe ne faiblit pas».«La situation est extrêmement préoccupante» et a fait «plusieurs victimes apparemment ces dernières heures». «Nous n’avons pas la preuve des désengagement militaires russes à ce stade», a ajouté le président français devant la presse à l’issue du sommet UE-Union africaine.
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Ukraine: les séparatistes pro-russes de Lougansk veulent évacuer à leur tour les civils vers la Russie
Le dirigeant des séparatistes pro-russes de Lougansk dans l’Est de l’Ukraine a annoncé vendredi l’évacuation de civils vers la Russie voisine, emboîtant le pas à son voisin de Donetsk et accusant Kiev de préparer leur invasion. «Afin d’éviter des victimes parmi les civils, j’appelle les habitants de la république (…) à partir dans les délais les plus brefs vers le territoire de la Fédération de Russie», a dit Léonid Passetchnik, dans un communiqué diffusé par les médias locaux.
Poutine constate une «aggravation de la situation» dans l’Est de l’Ukraine
Le président russe Vladimir Poutine a constaté vendredi une dégradation de la situation dans l’Est de l’Ukraine en guerre, où Kiev et les séparatistes pro-russes se sont mutuellement accusés d’un regain de violence. «Nous observons une aggravation de la situation», a affirmé le président russe, après des négociations à Moscou avec son homologue biélorusse et allié Alexandre Loukachenko.
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Réunion virtuelle des dirigeants du G7 jeudi
Les dirigeants des pays du G7 tiendront jeudi une réunion virtuelle consacrée à la crise ukrainienne, a annoncé vendredi un porte-parole du gouvernement allemand. Cette réunion, organisée ce jour-là entre 14H00 GMT et 15H30 GMT, sera notamment consacrée à la «situation à la frontière russo-ukrainienne», a précisé lors d’un point-presse régulier un porte-parole du gouvernement allemand, qui exerce cette année la présidence du G7.
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Le Danemark rappelle une frégate d’Afrique pour l’Otan
Le Danemark a annoncé vendredi le rappel en Europe d’un de ses principaux navires de combat qui se trouve actuellement dans le golfe de Guinée, du fait des tensions en cours avec la Russie autour de l’Ukraine. La frégate Esbern Snare, en mission anti-piraterie depuis octobre au large des côtes d’Afrique de l’Ouest, va s’ajouter aux forces mises à la disposition de l’Otan par Copenhague en Europe, a annoncé le ministre de la Défense.
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«Nous avons reçu une demande de l’Otan de renforcer notre préparation ainsi que notre contribution à la dissuasion. Nous avons reçu une demande de renforcement de la préparation avec l’une de nos frégates», a expliqué aux journalistes Morten Bødskov au terme d’une réunion sur le sujet au Parlement.
Le Danemark a déjà relevé son niveau de préparation militaire la semaine dernière, en plaçant en alerte un bataillon de 700 à 800 soldats mobilisables par l’Otan, dans l’est du royaume. Quatre chasseurs danois F-16 ont également été déployés en Lituanie et l’envoi d’une autre frégate, le Peter Willemoes, avait été annoncé en janvier. Avec un équipage d’environ 100 marins, l’Esbern Snare est une frégate dite multirôles lancée en 2005, capable notamment de combiner combat marin, sous-marin et antiaérien.
Poutine reçoit le président biélorusse pour parler coopération militaire
Le président russe Vladimir Poutine a reçu vendredi son allié et homologue biélorusse Alexandre Loukachenko pour discuter de la coopération militaire entre leurs deux pays, en pleine escalade des tensions autour de l’Ukraine voisine. «Nous allons parler de la situation régionale et évaluer comment se déroule la coopération militaire», a déclaré le président russe au début de leur entretien ouvert aux caméras de télévision. «Demain, nous allons en outre participer ensemble à l’un des événements les plus importants dans le cadre de cette coopération militaire», a-t-il ajouté, sans autre précision.
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Environ 30.000 militaires russes, selon le décompte des Occidentaux, sont actuellement déployés en Biélorussie pour y mener des manoeuvres conjointes qui doivent en théorie prendre fin dimanche.Moscou a par ailleurs annoncé que Vladimir Poutine allait superviser samedi d’autres manoeuvres de ses forces stratégiques, avec des tirs de missiles balistiques et de croisière.Ces exercices militaires tous azimuts ont renforcé les craintes des pays occidentaux qui redoutent depuis plusieurs semaines une invasion de l’Ukraine par Moscou.
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Les Etats-Unis approuvent la vente potentielle de 250 chars d’assaut à la Pologne
Les Etats-Unis ont approuvé une importante vente potentielle à la Pologne de 250 chars d’assaut pour un montant de six milliards de dollars, a annoncé vendredi le département d’Etat, en pleine tension entre les Occidentaux et la Russie autour de l’Ukraine. La vente, qui doit encore être approuvée par le Congrès américain, concerne 250 chars d’assaut Abrams «et des équipements liés», dont des véhicules, des canons et des munitions, et doit permettre à la Pologne de «faire face aux menaces actuelles et futures» en Europe.
«Cette proposition de vente va renforcer la politique étrangère et la sécurité nationale des Etats-Unis en aidant l’amélioration de la sécurité d’un allié de l’Otan, qui est un élément de stabilité et de progrès économique en Europe», a indiqué dans un communiqué le gouvernement américain. Le ministre américain de la Défense Lloyd Austin avait annoncé cette vente prévue à son homologue polonais Mariusz Blaszczak, rencontré vendredi matin à Varsovie. Face à la menace d’une invasion russe de l’Ukraine, les Etats-Unis ont, ces dernières semaines, multiplié les fournitures d’armements à l’Ukraine et déployé plusieurs milliers de soldats supplémentaires en Europe de l’Est.
Les séparatistes pro-russes de Donetsk ordonnent l’évacuation de civils vers la Russie
Le dirigeant de la «république» séparatiste pro-russe de Donetsk, en guerre contre l’Ukraine, a annoncé vendredi l’évacuation de civils vers la Russie voisine, accusant Kiev de préparer une invasion après une flambée des heurts.
«Aujourd’hui, un départ massif et centralisé de la population est organisé vers la Fédération de Russie, en premier lieu, les femmes, les enfants et les personnes âgées doivent être évacués», a déclaré Denis Pouchiline dans une adresse vidéo publiée sur son compte Telegram.
«Le président ukrainien Volodymyr Zelensky va très prochainement donner l’ordre de passer à l’offensive, et mettre en oeuvre un plan d’invasion des républiques populaires de Donetsk et Lougansk», a-t-il dit en références aux deux territoires séparatistes.
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Le ministre américain de la Défense et l’Otan mettent en garde contre une provocation dans l’Est de l’Ukraine
Le ministre américain de la Défense et l’Otan ont mis en garde jeudi à Bruxelles contre une provocation dans l’Est ukrainien orchestrée par Moscou pour justifier une intervention militaire. La ministre allemande des Affaires étrangères Annalena Baerbock a dénoncé le «déploiement sans précédent de troupes à la frontière avec l’Ukraine» et estimé que la Russie avait des «exigences datant de la Guerre froide» et voulait remettre en «cause les principes fondamentaux de l’ordre de paix européen».
Le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken est venu devant le Conseil de sécurité de l’ONU pour exhorter les Russes à «abandonner la voie de la guerre. Toutes les indications que nous avons, c’est que (les Russes) sont prêts à entrer en Ukraine, à attaquer l’Ukraine», avait dit auparavant le président américain Joe Biden. La Russie, qui dément tout projet d’invasion mais réclame des garanties pour sa sécurité comme le retrait de l’Otan d’Europe de l’Est, est considérée comme le parrain militaire et financier des séparatistes de l’Est de l’Ukraine.
L’augmentation des bombardements le long de la ligne de front ukrainienne rappelle la situation en Géorgie en 2008, lorsque les forces géorgiennes ont lancé un assaut sur la région séparatiste d’Ossétie du Sud après des jours d’échanges de tirs de mortier et d’artillerie.
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Nouveaux bombardements dans l’Est de l’Ukraine, les tensions avec la Russie à leur comble
L’Est de l’Ukraine connaissait vendredi de nouveaux bombardements, l’armée ukrainienne et les séparatistes prorusses s’accusant mutuellement d’utiliser des armes lourdes, un regain de violences qui nourrit les craintes d’invasion russe. Le dialogue de sourds se poursuivait lui aussi entre les Etats-Unis, qui redoutent désormais une attaque de l’Ukraine «dans les prochains jours», et la Russie qui balaye ces accusations.
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A la mi-journée, le son de bombardements était audible à Stanitsa Louganska, une ville de l’Est de l’Ukraine sous le contrôle des forces gouvernementales, ont constaté des journalistes de l’AFP sur place. Déjà touchée la veille par des tirs qui ont endommagé une école maternelle et plusieurs maisons, la localité restait partiellement privée d’électricité vendredi. Dans cette situation très tendue, les regards étaient tournés de nouveau vers le président russe Vladimir Poutine dont les intentions concernant l’Ukraine restent troubles.
Une guerre serait «catastrophique», avertit le chef de l’ONU
Il serait «catastrophique» que la crise entre la Russie et l’Ukraine dégénère en guerre, a déclaré vendredi le chef de l’ONU, Antonio Guterres, lors de son discours d’ouverture de la Conférence sur la sécurité de Munich qui rassemble de nombreux dirigeants internationaux.
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«Avec une concentration de troupes russes autour de l’Ukraine, je suis profondément préoccupé par l’augmentation des tensions et des spéculations sur un conflit militaire en Europe», a affirmé Antonio Guterres. Si cela se produisait, «ce serait catastrophique», a-t-il averti, estimant qu’«il n’y a pas d’alternative à la diplomatie».
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La Russie annonce des manœuvres et des tirs samedi de ses forces «stratégiques »
«Le 19 février, sous la direction du commandant suprême des forces armées russes Vladimir Poutine, un exercice planifié des forces de dissuasion stratégique sera organisé», a indiqué vendredi le ministère de la Défense dans un communiqué. Selon Moscou, des «tirs de missiles balistiques et de missiles de croisière auront lieu» dans le cadre de ces exercices. Ils impliqueront également des soldats du district militaire Sud de la Russie, les forces aérospatiales, les forces stratégiques et les flottes russes du Nord et de la mer Noire.
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Ces manœuvres visent, selon le ministère, à «tester l’état de préparation» des forces impliquées et la «fiabilité des armes stratégique nucléaires et non nucléaires». Les forces «stratégiques» russes, dans leur définition large, sont conçues pour répondre à des menaces y compris en cas de guerre nucléaire. Elles sont équipées de missiles à portée intercontinentale, de bombardiers stratégiques à longue portée, de sous-marins, de navires de surface et d’une aviation navale porteuse de missiles conventionnels également de longue portée.
Ukraine, Otan, missiles : quelles sont les revendications russes ?
Depuis novembre, la Russie a amassé plus de 100.000 soldats aux frontières de l’Ukraine. «Voulons-nous [d’une guerre] ou pas ? Bien sûr que non. C’est pour cela qu’on a avancé nos propositions pour un processus de négociations», a déclaré le président russe Vladimir Poutine mardi 15 février, alors que les Américains craignent encore une «invasion imminente». À partir de la fin décembre, plusieurs échanges diplomatiques se sont succédé pour trouver une issue à cette crise.
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Les revendications russes, présentées le 17 décembre, contiennent trois exigences principales : la fin de la politique d’élargissement de l’Alliance ; l’engagement de ne pas déployer d’armes offensives à proximité du territoire russe ; et le retrait d’infrastructures de l’Otan sur les frontières de 1997, avant que l’organisation n’accueille d’ex-membres du bloc soviétique. Moscou a demandé une réponse et une garantie écrite à ses exigences, globalement refusées par Washington fin janvier.
Le Kremlin a annoncé retirer certaines troupes ce matin
La Russie a annoncé un peu plus tôt ce vendredi retirer des chars déployés près de la frontière ukrainienne, qui retournent dans leurs garnisons, et déplacer des bombardiers de Crimée annexée, sur fond de craintes occidentales d’une attaque de l’Ukraine. La Russie a, selon les États-Unis, déployé plus de 150.000 soldats dans le voisinage de l’Ukraine, faisant craindre une invasion de ce pays. Moscou dément tout projet en ce sens et a annoncé depuis mardi une série de retraits de ses troupes, images de trains chargés d’équipements à l’appui, mais sans convaincre les Occidentaux.
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Bienvenue dans ce direct
Bienvenue dans ce live consacré à la crise ukrainienne. Depuis novembre, la Russie amasse près de 150.000 soldats aux frontières de l’Ukraine. Malgré l’annonce d’un retrait de certaines troupes russes, Washington a déclaré : «nous les voyons aussi continuer à se préparer», notamment «en se rapprochant de la frontière, en positionnant des troupes, en augmentant leurs capacités logistiques», a précisé le secrétaire américain à la Défense LLoyd Austin.
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