Le Premier ministre britannique Boris Johnson a répondu au questionnaire envoyé par la police de Londres dans l’enquête sur les rassemblements à Downing Street pendant le confinement, ont indiqué vendredi soir ses services.
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Le chef du gouvernement britannique, dont la survie politique est en jeu dans cette affaire a, conformément à la requête de Scotland Yard, renvoyé le questionnaire d’enquête dans le délai de sept jours qui avait été fixé, selon Downing Street. Une douzaine de réceptions sont visées par l’enquête policière, qui auraient été réparties sur huit dates en 2020 et 2en 021. Il y a huit jours, la police de Londres avait annoncé qu’elle allait contacter «plus de 50 personnes» pour obtenir leurs dépositions dans cette affaire qui fait scandale au Royaume-Uni. Scotland Yard avait souligné que les questionnaires avaient un «statut légal» et devaient être complétés «avec sincérité». En cas d’infraction avérée, les contrevenants risquent une amende.
Excluant toute démission malgré les appels en ce sens venant de l’opposition ainsi que de certains députés de son propre parti conservateur, Boris Johnson lutte depuis plusieurs semaines pour sauver son poste. Le dirigeant de 57 ans se trouve affaibli par la succession de révélations sur ces événements parfois festifs dans les lieux de pouvoir pendant la pandémie, alors que les Britanniques voyaient leurs contacts sociaux durement entravés par les restrictions sanitaires contre le Covid-19.
Après publication d’un pré-rapport interne épinglant des «erreurs de leadership et de jugement», son sort reste suspendu aux conclusions de l’enquête de police. Si elles l’accablaient, le seuil des 54 députés conservateurs requis pour déclencher un vote de défiance pourrait rapidement être atteint.
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